mardi 17 avril 2012 à 17h

Journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens

mardi 17 avril 2012
Journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens :
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN 17h à 19h PLACE DE LA COMÉDIE à Montpellier

Mardi 17 avril 2012 de 17h à 19h Place de la Comédie à Montpellier



communiqué :


L'Association France Palestine Solidarité vous remercie de bien vouloir informer vos lecteurs et auditeurs du prochain évènement organisé à Montpellier




Journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens




Mardi 17 avril 2012 de 17h à 19h Place de la Comédie à Montpellier






VENEZ NOMBREUX SOUTENIR NOTRE ACTION !



- Agir ensemble pour garantir le respect des droits de ces prisonniers

- Exiger la fin de la détention administrative pratiquée par les autorités israéliennes


A l'initiative de : ACAT, AFPS 34, Amnesty International, Pax Christi et ALR, ATMF34, CDTM34, MDPL34, Mvt de la Paix Mtp, MJCF34, PCF Mtp

La prison, outil de colonisation


En avril 2012, les autorités israéliennes détiennent environ 4.700 prisonniers politiques palestiniens dont 11 femmes, 166 mineurs - dont 26 ont moins de 16 ans - et 27 parlementaires.

Depuis 1967, 700.000 Palestiniens ont été arrêtés et détenus par les forces israéliennes, dont 10.000 femmes, 7.500 enfants et 65 députés : 20% de la population et 80% des hommes palestiniens adultes ont déjà été détenus.

Bien qu'Israël ait ratifié la Convention Internationale contre la Torture, et que le Code Pénal israélien interdise la torture, les forces de sécurité israéliennes font très fréquemment subir tortures et mauvais traitements aux détenus. Deux rapports des ONG israéliennes de défense des droits de l'homme B'Tselem et Hamoked le confirment.

La grande majorité des prisonniers politiques Palestiniens est originaire des territoires occupés, mais elle est détenue sur le territoire israélien ce qui constitue une violation du droit international humanitaire, notamment de la quatrième Convention de Genève qui prévoit (Art. 76) que la puissance occupante doit détenir les résidents des territoires occupés dans des prisons situées sur ces territoires. Les visites de la part des proches sont difficiles, les autorités israéliennes refusant fréquemment d'accorder des autorisations de déplacement. Les visites sont suspendues pour tous les détenus originaires de la bande de Gaza depuis juin 2007. Or, la quatrième Convention de Genève indique (Art. 116) que les prisonniers ont le droit de recevoir des visites de leurs proches.

La grève de la faim, une réponse non-violente

Le système de la détention administrative permet aux autorités militaires israéliennes de détenir une personne durant une période qui peut atteindre six mois, renouvelables indéfiniment, sans qu'aucune date ne soit fixée pour son procès, sans obligation de jugement et sans que les détenus ou leurs avocats puissent prendre connaissance des motifs de l'arrestation. Pratique totalement arbitraire constituant une violation grave du droit international en contrevenant au droit à la liberté et à la sécurité de la personne et au droit à un procès équitable, garantis notamment par les articles 9 et 14 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques ratifié par Israël.

Environ 310 Palestiniens sont actuellement détenus sous ce régime.

Ces derniers mois s'est développé un mouvement important de protestation des prisonniers contre ce système : grèves de la faim de Khader Adnan (66 jours), de Hana Shalabi (43 jours). Selon l'ONG palestinienne Addameer la grève s'est étendue à 23 autres détenus en mars 2012.

La grève de la faim est, pour les détenus administratifs, le seul moyen non-violent pour protester et défendre leurs droits fondamentaux. Khader Adnan a arrêté sa grève de la faim en échange d'une promesse de libération le 17 avril. Et Hana Shalabi, en échange de sa libération, a dû accepter d'être déportée à Gaza, alors qu'elle est de Cisjordanie.

De très nombreuses ONG de défense des droits humains dans le monde entier, y compris en Israël, demandent la fin du système de la détention administrative.

Des enfants en prison

Les mineurs palestiniens inculpés, très fréquemment pour participation à des rassemblements ou jets de pierre, sont soumis à la législation militaire israélienne appliquée en Cisjordanie. Ce qui leur accorde très peu des protections garanties par la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE), dont Israël est signataire. A titre d'exemple :

· les autorités arrêtent et incarcèrent des enfants palestiniens dès l'âge de 12 ans, tandis que la loi israélienne prévoit que cela n'est possible qu'à partir de 14 ans. De plus, les enfants détenus n'ont pas la possibilité de poursuivre leur scolarité.

· Les tribunaux militaires israéliens ne respectent pas l'article 37(b) de la CIDE stipulant notamment que la détention d'un enfant doit être une mesure de dernier ressort. Or, entre 2005 et 2010, 93% des mineurs interpellés pour jets de pierre ont été condamnés à des peines de prison, leur durée variant entre plusieurs jours et vingt mois.

· L'administration pénitentiaire israélienne ne respecte pas l'obligation de séparer les adultes et enfants durant leur détention et viole fréquemment le droit des enfants de rester en contact avec leurs familles, (Art. 37(c) de la CIDE).

Les non-violents accusés d'avoir du sang sur les mains

Les tribunaux militaires israéliens prétendent que les prisonniers politiques palestiniens ont du sang sur les mains. Le cas des prisonniers de la résistance populaire non violente est un démenti flagrant de cette affirmation. Ces militants animent pour la plupart des comités de résistance non violente contre le Mur et la colonisation comme à Bilin, Nilin, Beit Omar, Nabi Saleh et dans bien d'autres localités de Cisjordanie. L'Union Européenne les considère comme des défenseurs des droits de l'homme et réclame leur libération. Mais pour les autorités israéliennes la prison est un moyen pour réprimer toute forme de résistance à l'oppression coloniale.

A l'initiative des associations et organisations montpelliéraines :
Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) Hérault ; Amnesty International ; Association France Palestine Solidarité (AFPS34) Hérault ; Pax Christi Hérault ; Association des Algériens du Languedoc Roussillon (ALR) ; Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF34) Hérault ; Centre de Documentation Tiers Monde (CDTM34) Hérault ; Jeunesses Communistes (JC34) Hérault ; Mouvement pour le Désarmement, la Paix & la Liberté (MDPL34) Hérault ; Mouvement de la Paix Montpellier ; Parti Communiste Français (PCF) Montpellier

AFPS 34 Espace Martin Luther King 27 bd louis Blanc 34000 Montpellier

afps34@orange.fr

http://www.france-palestine.org