mardi 22 mai 2018 à 13h

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Manifestation et grève de la Fonction publique

Trajet / parcours : départ 13h Place d'Italie (à confirmer)
Destination et trajet à préciser

Cette page, sur Démosphère, sera mise à jour régulièrement avec les informations pratiques et les tracts d'appel.


22 mai : les organisations préparent la mobilisation

Communiqué unitaire des Fédérations de Fonctionnaires

Les neuf organisations syndicales représentatives dans la Fonction publique appellent l'ensemble des personnels de la Fonction publique de l'État, de la Fonction publique Hospitalière et de la Fonction publique Territoriale à la grève et aux manifestations le mardi 22 mai 2018.

Elles exigent un dialogue social respectueux des représentants des personnels et appellent les agents à dire leur rejet du projet de suppression de 120 000 emplois et le recours accru au contrat qui dégraderont les conditions de travail des agent-es, considérant que le développement de la contractualisation constitue une attaque contre le statut de même que la possible rémunération « au mérite » assise sur des critères antinomiques de ceux du service public. Elles rappellent leur opposition à la remise en cause des CAP et à la disparition des CHSCT, comme à toutes mobilités forcées vers le secteur privé.

Dans le cadre du rendez-vous salarial du mois de juin, les organisations appellent les agents à exiger que le gouvernement propose des mesures qui permettent une réelle amélioration du pouvoir d'achat pour toutes et tous : fin du gel de la valeur du point d'indice et sa revalorisation, rattrapage des pertes subies, abrogation de la journée de carence, compensation pérenne de la hausse de la CSG, respect des engagements en matière d'évolution de carrière, amélioration des déroulements de carrière.

Les organisations sont attachées à une Fonction publique rendant des services de qualité à toutes et tous les usager-es sur l'ensemble du territoire, aux valeurs et principes d'égalité, de solidarité et de justice sociale, à la nécessité aussi de conforter les agent-es dans leurs rôles et dans leurs missions. Fortes de ces valeurs, elles appellent le Gouvernement à être extrêmement vigilant sur les suites à donner au futur rapport du Comité Action Publique 2022.

D'ores et déjà, elles appellent à un rassemblement devant Bercy le 15 mai à midi à l'occasion de l'ouverture du chantier consacré au recours au contrat. Un point Presse sera organisé sur place à cette occasion. Les agents sont ainsi invités à exprimer leur désaccord avec la volonté du Gouvernement d'élargir le recours au contrat et à dire leurs attentes d'une amélioration des conditions d'emploi des contractuels et la mise en œuvre d'un nouveau plan d'accès à l'emploi titulaire.

Une conférence de presse commune se tiendra le vendredi 18 mai prochain à 10 heures dans l'immeuble des fédérations de la CFDT, 47 avenue Simõn Bolivar à Paris 19.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61502
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6595


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Communiqué unitaire des Fédérations de Fonctionnaires

CFE/CGC - CFTC - CGT - FAFP - FO - FSU - Solidaires

Processus d'actions et nouvelle grève le 22 mai prochain pour donner un avenir à la Fonction publique

Réunies le 10 avril 2018, les organisations syndicales CFE/CGC - CFTC - CGT - FAFP - FO - FSU - Solidaires réaffirment qu'elles ne partagent ni l'orientation, ni la méthode, ni le calendrier proposés par le gouvernement dans son document d'orientation intitulé « Refonder le contrat social avec les agents publics. » Les organisations ne partagent pas davantage les objectifs poursuivis par le gouvernement consistant à réduire le périmètre de l'action publique avec la perspective d'abandon voire de privatisation de missions publiques.

Porteuses de propositions et de revendications, elles demandent l'ouverture de discussions sur d'autres bases. Elles exigent un dialogue social respectueux des représentants des personnels.

Le Statut général des fonctionnaires, leurs statuts particuliers et leurs régimes de retraite doivent non seulement être préservés mais aussi développés.

Enfin, les organisations syndicales exigent que des dispositions soient prises pour faire respecter l'égalité professionnelle et gagner de nouveaux droits.

Le développement des missions de service public au service de l'intérêt général nécessite la création d'emplois statutaires dans les services qui en ont besoin et un nouveau plan de titularisation. Pour cela, elles décident d'organiser des rassemblements lors de la prochaine réunion traitant de cette question avec l'Administration.

Les organisations rejettent le projet de suppression de 120 000 emplois et le recours accru au contrat qui dégraderont les conditions de travail des agent-es. Elles considèrent que le développement de la contractualisation constitue une attaque contre le statut de même que la possible rémunération « au mérite » assise sur des critères antinomiques de ceux du service public.

Après avoir obtenu un rendez-vous salarial au mois de juin, les organisations exigent que le gouvernement en donne maintenant le contenu qui doit permettre une réelle amélioration du pouvoir d'achat pour toutes et tous les agent-es. Elles demandent pour cela des mesures générales : fin du gel de la valeur du point d'indice et sa revalorisation, rattrapage des pertes subies, abrogation de la journée de carence, respect des engagements en matière d'évolution de carrière, amélioration des déroulements de carrière.

Les organisations sont attachées à une Fonction publique rendant des services de qualité à toutes et tous les usager-es sur l'ensemble du territoire, aux valeurs et principes d'égalité, de solidarité et de justice sociale, à la nécessité aussi de conforter les agent-es dans leurs rôles et dans leurs missions. Elles appellent les agent-es à une nouvelle journée de grève et de manifestations dans l'ensemble de la Fonction publique le 22 mai prochain. Dès aujourd'hui, les organisations soutiennent toutes les mobilisations propres à la Fonction publique et au service public. A tout instant, elles affirment qu'elles prendront les dispositions nécessaires pour défendre le modèle social public. Elles appellent à la tenue immédiate d'assemblées générales et d'Heures Mensuelles d'Information (HMI) pour alimenter le débat entre les agent-es et inscrire les mobilisations et la grève dans la continuité.

Les organisations appellent à développer partout des initiatives et actions pour rassembler sur la nécessité de préserver la Fonction publique : meetings, rassemblements, conférences de presse, forums, pétition, adresse aux usager-es… Elles prévoient d'ores et déjà un temps fort de mobilisation lors du rendez-vous salarial prévu à la mi-juin.

Elles organisent une conférence de presse le 17 avril.

Les organisations décident de se revoir, avec toutes les organisations qui le souhaiteront, le 3 mai prochain.

Source : https://www.solidaires.org/Processus-d-action…
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/p…


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Aujourd'hui, le 22 mai, l'heure est à la mobilisation générale !

CGT fonction publique

La reconstitution d'un front unitaire complet dans l'ensemble de la Fonction publique souligne combien le gouvernement est en difficulté quant à sa volonté d'imposer des réformes régressives : avec toutes leurs organisations syndicales, les agents de la Fonction publique font massivement entendre leur refus de la mise à mal des missions publiques, de la dégradation des conditions de travail, du gel des salaires.

Alors qu'est engagée une tentative d'ampleur inédite de casse de la Fonction publique, les conditions sont aujourd'hui réunies pour une mobilisation des personnels de nature à faire reculer le pouvoir.

Oui, la lutte et l'action syndicale payent !

  • Le gouvernement vient d'officialiser le recul de Macron sur sa volonté de supprimer la valeur unique du point d'indice Fonction publique ;
  • Face aux mouvements de grève, plusieurs ministres ont annoncé des mesures catégorielles concernant des secteurs qui se sont mobilisés ;
  • La publication du rapport du Comité Action publique 2022, qui doit notamment formuler des préconisations de privatisation et d'abandons de missions, a été retardée à plusieurs reprises et aucune date précise ne figure actuellement au calendrier s'agissant du prochain Comité Interministériel de la Transformation Publique ;
  • De nombreuses luttes locales débouchent sur la satisfaction des revendications.

Si à ce stade le gouvernement affiche sa fermeté sur les aspects fondamentaux de sa politique, il est bien sur la défensive.

La grève des fonctionnaires allemands démontre que gagner des augmentations générales fortes en matière salariale (7,5 % !) est possible face à un gouvernement au moins aussi déterminé que le nôtre sur sa volonté de mettre en œuvre des politiques d'austérité.

C'est pourquoi la CGT appelle à faire vivre pleinement l'appel des neuf organisations syndicales de la Fonction publique pour construire une grève massive le 22 mai, encore plus forte que celle du 22 mars !

Dès maintenant, dans les services, les ateliers, les établissements, réunissons-nous en assemblées générales pour construire la mobilisation, et mettre en débat son inscription dans la continuité, y compris par la grève !

Dans ce processus d'actions, préparons d'ores et déjà un nouveau temps fort d'action en juin au moment du « rendez-vous salarial » avec la revendication centrale d'une augmentation de la valeur du point d'indice !

Nos revendications sont légitimes !

La satisfaction de nos revendications est la condition d'un service public de qualité rendu aux usagers.

Les moyens financiers existent pour satisfaire ces revendications d'intérêt général.

Prenons notamment comme exemple :

94 milliards d'euros de profits en 2017 pour les entreprises du CAC 40 ; les dividendes versés aux actionnaires qui continuent d'augmenter, la France étant en tête du palmarès européen des dividendes versés ; les milliards d'euros de crédits publics déversés en « aide » au patronat et qui, s'ils sont en croissance vertigineuse depuis 20 ans, n'ont eu aucun résultat sur le front du chômage.

Partout, avec détermination et confiance dans la possibilité de gagner, portons haut et fort nos revendications :

  • Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d'indice, le rattrapage des pertes subies et l'augmentation du pouvoir d'achat ;
  • L'arrêt des suppressions d'emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
  • Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension, comme le préconise le gouvernement ;
  • Des dispositions exigeantes pour faire respecter l'égalité professionnelle ;
  • L'abrogation du jour de carence ;
  • La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers.

Face aux attaques qui se multiplient, de nombreux secteurs connaissent de forts mouvements. La convergence de ces luttes, construite au niveau interprofessionnel, est un outil supplémentaire pour faire reculer le gouvernement. La meilleure contribution que nous puissions apporter de ce point de vue, avec les cheminots et les étudiants en particulier, c'est de faire grandir la mobilisation dans la Fonction publique.

Cela passe dès maintenant par la multiplication des initiatives avec les agents et une grève et des manifestations massives le 22 mai.

Oui, nous pouvons gagner !

Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3344


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Appel intersyndical - ministère du travail

Le lundi 26 mars 2018, la rencontre des syndicats avec le directeur de cabinet du ministère du travail a confirmé, s'il en était besoin, l'ensemble de nos inquiétudes:

  • poursuite des baisses d'effectifs alors que les agents, tous services confondus, croulent sous la charge de travail.
  • suppression des missions dans le cadre d'Action Publique 2022 (sans précision sur la nature des missions supprimées). Pas de recrutement à la hauteur des départs massifs à la retraite qui s'annoncent dans les 5 ans à venir.
  • mépris total pour les contrôleurs/euses du travail, puisque le cabinet annonce : « une chose qu'on ne va pas faire, c'est promouvoir 990 personnes, c'est irresponsable pour la qualité du service public ». Et d'argumenter sur les constats du jury de l'EPIT qui pointent une baisse de niveau des candidats. « En 2024, il restera 320 CT, à ce moment-là, on augmentera les postes au concours interne ». Voilà la seule perspective pour les contrôleurs/euses qui assurent la mission de service public depuis des années.
  • pas de réponse sur la faiblesse des ratios de promotion et sur le plan de transformation d'emploi pour les agent.e.s de catégories C.

Toute la fonction publique est touchée par les mesures d'austérité décidées par ce gouvernement et ses prédécesseurs. Le 10 octobre 2017 et le 22 mars 2018, à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, des dizaines de milliers de grévistes et de manifestants ont protesté contre cette politique qui porte atteinte à notre statut et à nos missions, aux valeurs et principes d'égalité, de solidarité et de justice sociale.

Au ministère du travail, ce déluge de régressions s'accompagne d'une répression syndicale sans précédent depuis l'arrivée de Muriel PENICAUD. Le 14 décembre dernier, une militante syndicale SUD passait en CAP disciplinaire pour avoir répondu à un journaliste lors d'un rassemblement. Quelques temps auparavant, deux militants CGT recevaient un blâme pour avoir participé à une action en défense des salariés sans-papiers et, plus récemment, des procédures disciplinaires ont été ouvertes à l'encontre de 4 militants syndicaux CGT et SUD de l'UD 77.

Face à cette voie destructrice de nos missions et source de répression, il est temps de faire entendre la voix des agents !

Nous appelons les agent.e.s à agir et à se mobiliser pour dénoncer la poursuite de ces politiques mortifères pour le service public et les agents qui engendrent :

  • la souffrance des agents en surcharge de travail faute d'effectifs suffisants
  • la souffrance des agents de catégorie C dont la reconnaissance et les possibilités d'évolution sont réduites à néant
  • la souffrance des contrôleurs du travail qui se voient méprisé-e-s dans leurs métiers et bloqué-e-s dans un corps voué à disparaitre

Exigeons :

  • une fonction publique rendant des services de qualité à toutes et tous les usager.e.s sur l'ensemble du territoire
  • Aucune suppression ni transferts de missions
  • Le maintien et le développement des emplois statutaires nécessaires et une réelle amélioration du pouvoir d'achat
  • Le maintien du statut général, des statuts particuliers et du code des pensions
  • l'augmentation du ratio de promotion des catégories C et un plan de transformation de C en SA
  • une réponse sur l'avenir des contrôleurs du travail en exigeant leur passage en inspecteurs du travail
  • l'arrêt de la suppression des effectifs et le remplacement des agents partant à la retraite
  • l'arrêt de la répression syndicale et le retrait des sanctions et procédures disciplinaires

Rendez-vous

  • Le 17 mai : organisons partout des heures d'information syndicale, interpellons nos directions sur la situation des agents et des services et sur les libertés syndicales (délégations, remises de pétitions, etc.)
  • Le 22 mai : tous et toutes en grève dans le cadre de la journée unitaire Fonction publique pour défendre notre statut et exiger le retrait du plan « Action publique » 2022

Source : http://cgt-tefp.fr/le-17-mai-agissons-pour-no…


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Le 22 mai, la CGT solidaire de la

grève des agents de la Fonction Publique

CGT

Après le 10 octobre 2017 et le 22 mars 2018, le 22 mai prochain sera la troisième journée de mobilisation par la grève dans la Fonction Publique à l'appel unitaire des 9 organisations syndicales représentatives CGT, CFDT, CFTC, CGC, FA-FP, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA.

La question des services publics, de leur développement, de leur efficacité pour répondre aux besoins, de leur accessibilité aux populations sur l'ensemble du territoire est bien un des enjeux posés dans la période. Cela va de pair avec l'amélioration des conditions de travail et la reconnaissance de celles et ceux qui les exercent et les mettent en œuvre.

C'est aussi le sens des mobilisations actuelles des salariés de la SNCF, des électriciens et gaziers, des postiers, des personnels des EHPAD et plus largement de la Santé, quelle que soit la nature de l'établissement.

À juste titre, et nous nous y associons, les organisations syndicales ne partagent pas les objectifs poursuivis par le Gouvernement consistant à réduire le périmètre de l'action publique avec la perspective d'abandon, voire de privatisation de missions publiques et, à la clé, un plan massif de 120 000 suppressions d'emplois.

Au regard des enjeux qui en découlent, la population ne peut que s'investir dans les actions visant à renforcer et déployer un service public de qualité répondant à leurs besoins et à l'intérêt général.

Après deux journées de forte mobilisation, l'intersyndicale a obtenu un premier recul du gouvernement. En effet, il renonce aujourd'hui à son projet de différencier le point d'indice entre les trois versants de la Fonction Publique, premier volet de son entreprise de démantèlement.

Le 22 mai, il s'agit pour les agents de la Fonction Publique de gagner, notamment, la tenue d'une négociation salariale pour le dégel de la valeur du point d'indice et la revalorisation des grilles de classification ; l'arrêt des suppressions d'emplois et la création de postes dans les nombreux services qui en ont besoin pour répondre à la demande de la population et garantir leurs droits, un nouveau plan de résorption de la précarité et la titularisation des contractuels ; des dispositions exigeantes pour faire respecter l'égalité professionnelle, le respect plein et entier de la démocratie sociale et des instances représentatives des personnels.

La Confédération CGT apporte tout son soutien à la lutte des personnels titulaires et précaires de la Fonction Publique et appelle au succès de la journée d'actions du 22 mai.

Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…


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Le 22 mai pour des services publics de qualité

CGT retraités

C'est une attaque d'envergure contre les services publics et les Fonctions publiques que livrent le président et son gouvernement. Les retraités, parce qu'ils ont besoin de services publics de qualité, sont particulièrement concernés, et le manifesteront le 22 mai.

Le bouclier fiscal instauré par Nicolas Sarkozy avait coûté 680 millions d'euros aux finances publiques. Les cadeaux d'Emmanuel Macron s'élèvent à 10 milliards : suppression de l'ISF : 3,5 Mds, suppression de l'impôt sur les dividendes : 2 Mds, Flat tax sur les revenus du capital : 4 Mds, suppression de l'Exit tax : 800 millions d'euros.

Haro sur la dépense publique

Mais c'est la dépense publique qui serait responsable de la dette ! La dépense publique c'est-à-dire, le financement de notre système de santé, de la protection sociale, les investissements publics, le fonctionnement des administrations et des services publics. A cela il faut ajouter les cadeaux fiscaux aux entreprises : le CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) a déjà coûté 62 Mds de 2013 à 2017, avec un effet quasiment nul sur la compétitivité et surtout sur le chômage ; le coût du CIR (crédit impôt recherche), lui, s'élève à près de 20 Mds depuis 2013.

En réalité l'État finance une bonne partie des dépenses du privé sans que la situation des salariés, des retraités et des chômeurs s'en trouve améliorée. Au contraire. Et que dire de la fraude fiscale et de « l'optimisation fiscale » qu'une une étude récente a évaluée à 300 Mds. Mais ce n'est pas cette partie là des dépenses publiques, les services rendus au privé, que le gouvernement prévoit de réduire, mais les autres, celles qui financent les services publics.

La dette est un prétexte

L'invocation de la dette est un prétexte, si ce n'était pas le cas le gouvernement pourrait parfaitement réduire le montant des cadeaux aux plus riches qui ne profitent en rien à l'économie. Rappelons qu'au lendemain de la dernière guerre, la dette atteignait un taux de 200 % du PIB (100 % aujourd'hui), et cela n'a pas empêché de créer la Sécurité sociale et de financer d'énormes investissements pour reconstruire le pays. Rappelons aussi que 10 ans après la dette était réduite à 30 % du PIB !

Un prétexte, car il s'agit pour le grand patronat d'en finir avec le modèle social Français, ce qu'ils réclament depuis 60 ans. Ce qu'ils veulent c'est un modèle qui soit beaucoup moins social, afin de réduire leur contribution fiscale, récupérer les secteurs rentables des services aujourd'hui publics et augmenter toujours plus la part des dividendes tirés de la production de richesses. C'est ce que met en œuvre Emmanuel Macron.

Les retraités concernés

Des cheminots aux agents de la fonction publique c'est la même attaque d'envergure : mettre en difficulté les services publics pour préparer les esprits à la mise en concurrence puis à la privatisation des segments les plus rentables, et uniquement ceux là, affaiblir l'État et sa Fonction publique pour limiter son rôle de régulation et de redistribution des richesses. Parallèlement réduire l'ensemble des prestations sociales et les capacités d'accueil et de traitement des missions de services publics au nom de la dette.

C'est une des raisons pour lesquelles les retraités sont directement concernés par ces atteintes aux services publics et à la fonction publique. Tout au contraire les retraités ont besoin, et l'allongement de l'espérance de vie accroît ce besoin, de services publics de qualité.

C'est pourquoi les retraités participeront massivement aux manifestations du 22 mai, à l'appel des 9 organisations de salariés : CGT, CFDT, FO, FSU, CFE-CGC, CFTC, FAFP, Solidaires et Unsa.

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article2030

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